Article sur GLENN MILER (article de presse repris par EISENFAUST)

Glenn Miller peut-être tué par une bombe larguée par des avions britanniques

Agence France-Presse
Londres

Photo AFP

Glenn Miller

Glenn Miller, le célèbre chef d'orchestre de jazz américain, disparu en 1944 dans un accident d'avion dans la Manche, pourrait avoir été tué par des bombes inutilisées larguées par des bombardiers britanniques de retour de mission en Allemagne, selon un documentaire britannique.

Selon ce documentaire réalisé pour la chaîne de télévision privée Channel 4, Glenn Miller, le très populaire chef de l'Army Air Force Band, a peut-être été victime de l'une de ces bombes au moment où son avion volait sous les bombardiers britanniques.

Miller se rendait à l'époque à Paris pour un concert de Noël pour les soldats américains.

Les restes du musicien, pas plus que l'épave de l'avion, n'ont jamais été retrouvés.

Le documentaire, intitulé «Le dernier vol de Glenn Miller», relève que le jour de sa disparition, 139 bombardiers Lancaster qui revenaient en Grande-Bretagne après une mission avortée en Allemagne, avaient largué leurs bombes dans la Manche.

Fred Shaw, qui était navigateur à bord de l'un des bombardiers, a raconté, peu avant sa mort en Afrique du Sud il y a quelques années, avoir alors vu un petit avion monoplan volant en dessous de la formation.

«Je n'avais jamais assisté auparavant à un bombardement, a-t-il déclaré dans une interview filmée par un amateur, j'ai donc quitté mon siège de navigateur et introduit ma tête dans la tourelle d'observation».

Fred Shaw a alors vu «un petit monoplan à voilure haute, un Noorduyn Norseman», volant sous les Lancaster.

«Il y a un petit avion là en dessous», a-t-il fait remarquer au mitrailleur arrière. Celui-ci a répondu «Oui, je l'ai vu».

Fred Shaw n'a établi un lien entre cet épisode et la disparition du maître du swing qu'en 1956, lorsqu'il a vu le film «L'histoire de Glenn Miller».

Roy Nesbit, un historien spécialiste de l'aviation, a cherché à résoudre les problèmes posés par cette version, notamment ceux de l'horaire. Les Américains utilisaient en effet l'heure locale alors que les forces britanniques se référaient à l'heure GMT. L'historien a demandé au ministère de la Défense de vérifier ses calculs qui se sont avérés justes. «Il n'y a aucune erreur dans vos calculs mais la preuve se trouve au fond de la Manche», lui a-t-on répondu.

Le documentaire doit être diffusé le soir de la Saint-Sylvestre.

 


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