EMULATION THOMSON PAR EISENFAUST

LES EMULATEURS THOMSON - INTRO
(la nostalgie des vieux ordinateurs...)

- Le TO9

Le TO9 est le premier ordinateur Thomson à être composé d'une unité centrale et d'un clavier distinct. C'est une version plus professionnelle du TO7/70. Il fonctionne avec un processeur Motorola 6809E cadencé à 1 MHz. Il possède une palette de 4096 couleurs, une mémoire RAM de 128 ko extensible à 196 ko. Il est muni d'un port cartouche en face avant, d'un lecteur de disquettes 3"1/2 simple face de 320 Ko (double densité). C'est le premier Thomson à posséder un lecteur de disquettes interne. Il possède également son propre écran connecté par une prise Péritel.

Bien que Thomson présente la machine comme destinée à un marché semi-professionnel, l'accueil est mitigé. La machine est 8 bits alors que les 16 bits sont déjà présents sur le marché. Elle est livrée avec plusieurs logiciels en mémoire morte (BASIC 128, Traitement de texte Paragraphe et un gestionnaire de fichier iconique), qui lui confèrent un air de Macintosh, mais la comparaison s'arrête là. Paragraphe est notamment truffé de bugs, la compatibilité avec les anciens TO7 et TO7/70 est partielle et surtout la machine est chère en regard à ses performances.


Spécifications techniques :
Processeur : Motorola 6809 cadencé à 1 MHz ;
Mémoire : 128 ko de RAM (extensible à 196 ko)
Résolution : de 160x200 en 16 couleurs sans contrainte à 640*200 en 2 couleurs;
Entrées : clavier, stylo optique, souris, manette de jeux ;
Stockage :
Lecteur de disquettes 3"1/2 simple face de 320 Ko ;

Lecteur de cartouches Mémo7 ;

Lecteur de cassettes externe ;

Lecteur de disquettes externe (3"1/2 double face et 5"1/4);



Les premiers micro-ordinateurs Thomson avaient été spécifiquement conçus pour le marché naissant de l'informatique familiale. Il fallait à la gamme TO une machine plus "sérieuse" pour s'attaquer à celui de l'informatique semi-professionnelle et tenter de concurrencer l'Apple II.

Le TO9 fut donc lancé en grande pompe en septembre 1985 comme une machine haut de gamme qui apportait une convivialité accrue, sur le modèle de l'Apple Macintosh sorti un an plus tôt. Reprenant l'architecture du TO7-70, il s'en voulait une version plus musclée tout en garantissant une compatibilité ascendante aux logiciels écrits pour son prédécesseur.

On y retrouvait le microprocesseur Motorola MC6809E cadencé à 1 Mhz, une plus grande quantité de mémoire: 128 ko de RAM extensible à 192 ko, 136 ko de ROM contenant le nouveau BASIC 128 Microsoft et les logiciels Paragraphe et Fiches et Dossiers, une palette de 4096 couleurs parmi lesquelles choisir les 16 simultanément disponibles à l'écran, de nombreux modes graphiques, un lecteur de disquettes 3"5 simple face intégré et de nombreux connecteurs permettant le branchement de périphériques divers (lecteur de disquettes, imprimante, modem, ...) et d'un disque virtuel.

Le TO9 ressemblait davantage à l'idée que l'on pouvait se faire d'une machine haut de gamme avec un clavier séparé de l'unité centrale qui présentait sur sa face avant à droite le lecteur de disquettes intégré.

Il fut d'abord commercialisé sans moniteur avant que Thomson ne se soit rendu compte de son erreur dès le printemps 1986 et ne lui ait ajouté un moniteur couleur pour le même prix.

Le clavier tactile peu fonctionnel de ses prédécesseurs avait été définitivement abandonné au profit d'un clavier mécanique plus classique dans cette gamme de machines.
 


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