L'HISTOIRE DES MAC
 

La GENESE des Mac :

La Société : Apple

    Apple Computer, Inc. est fondée par Steve Jobs et Steve Wozniak le 1er avril 1976 pour lancer l'ordinateur Apple I construit par Wozniak.

    L'Apple I était fabriqué par Steve Jobs et Steve Wozniak dans leur garage et vendu grâce au bouche à oreille. C'était l'un des premiers ordinateurs individuels (en fait une carte dotée de divers composants électroniques) à être conçu pour être combiné à un clavier et à un moniteur pour l'affichage. Environ deux cents unités furent produites et vendues à 666,66 $ l'unité, mais le succès fut tel qu'ils ne purent honorer toute la demande.

    Les caractéristiques de l'Apple I étaient limitées par le peu d'argent dont disposaient Jobs et Wozniak (pour construire le prototype, l'un avait dû revendre sa voiture et l'autre sa calculatrice programmable !). Mais avec l'argent gagné grâce à la vente de l'Apple I, ils purent commencer à penser une machine bien plus ambitieuse : l'Apple II. L'idée était de concevoir un ordinateur que tout le monde pourrait utiliser. Wozniak eut l'idée d'inclure dans la machine de la mémoire vidéo pour gérer un affichage en couleur, tandis que Jobs imagina d'intégrer tous les composants dans un boîtier anodin en plastique pour le rendre plus convivial. Mais concevoir une telle machine demandait beaucoup d'argent, ce qu'ils n'avaient pas. Aucune banque ne voulut se risquer dans un tel projet : un ordinateur utilisable par le grand public paraissait absurde à l'époque. Ronald Wayne, qui avait aidé Jobs et Wozniak à concevoir l'Apple I, était sceptique sur les chances de réussite d'un tel projet (il avait souvenir d'une entreprise ratée quelques années auparavant) et abandonna la compagnie. Jobs rencontra finalement Mike Markkula en 1977, qui apporta son expertise en affaires et un chèque de 250 000 $ au capital d'Apple. Il fournit aussi par la même occasion son premier PDG à Apple, Michael Scott (il prendra lui même la tête de l'entreprise en 1981).
 

Le Succès : L'Apple II

    L'Apple II fut finalement présenté au public en avril 1977 et devint un des trois ordinateurs généralement crédités d'avoir créé le marché de l'informatique personnelle. À cette occasion Apple changea de logo pour la pomme colorée, qui rappelait que l'Apple II est l'un des premiers ordinateurs à pouvoir afficher en couleurs. L'Apple II fut immédiatement un immense succès. À la mi-1979, Apple présente l'Apple II+, une évolution du premier Apple II dotée notamment de plus de mémoire (48 Ko extensible à 64 Ko) et du langage de programmation BASIC.

    Tandis que l'Apple II connaissait un succès croissant, trois nouvelles machines étaient déjà en projet chez Apple : Sara, Lisa et Macintosh. Sara devait être une évolution de l'Apple II, une machine de transition avant les Lisa et Macintosh qui seraient un nouveau type de machines. Pour le successeur de l'Apple II, Steve Jobs voulait une machine plus avancée encore pour concourir dans le marché de l'informatique d'entreprise. Les ingénieurs devaient donc se conformer à des objectifs très ambitieux voire quelquefois presque irréalisables, d'autant plus que la période de développement de cette machine était courte (un peu moins d'un an). En effet, Apple sentait que l'Apple II arrivait en fin de vie et qu'il faudrait présenter son successeur le plus vite possible.

    Sara fut finalement présenté en mai 1980 sous le nom d'Apple III. Certains choix techniques, parmi lesquels l'omission d'un ventilateur, eurent raison de beaucoup d'exemplaires qui grillèrent parfois même avant d'être livrés. Des milliers d'Apple III durent être rappelés pour être remplacés. Quelques mois plus tard, en novembre 1981, Apple sortit une nouvelle version de l'Apple III, qui corrigeait tous les gros problèmes de la version initiale. Un Apple III+ sortit même en 1983. Mais les problèmes à ses débuts découragèrent les acheteurs et eurent raison de l'Apple III, qui devint le premier grand échec commercial d'Apple. Seuls 65 000 exemplaires auront finalement été vendus, alors qu'Apple comptait en vendre des millions comme l'Apple II. Les machines qui sortirent dans les années suivantes reprirent d'ailleurs le nom d'Apple II (IIe en janvier 1983, IIc en 1984, etc.) pour oublier les déboires de l'Apple III.

    Le LisaPendant ce temps, différentes équipes chez Apple travaillaient sur les projets Lisa et Macintosh, qui étaient un tout nouveau type d'ordinateur, utilisant des technologies avancées comme l'interface graphique, la souris, la programmation orientée objet ou encore les réseaux. Des gens comme Jef Raskin ou Bill Atkinson conjuraient Steve Jobs d'accorder plus d'attention à leurs travaux. Ce n'est que lorsqu'ils l'emmenèrent voir les travaux réalisés au Xerox PARC, en décembre 1979 que Jobs décida que l'avenir serait dans ces machines à interface graphique, et il apporta dès lors son soutien aux équipes Lisa et Macintosh et prit la direction du projet Lisa. Malgré les objections de quelques chercheurs au PARC, Xerox autorisa aux ingénieurs d'Apple l'accès aux locaux du PARC durant trois jours, en échange d'un million de dollars d'actions Apple lorsqu'elle sortirait en bourse. Cette visite historique eut un impact énorme sur les futurs ordinateurs d'Apple.

    Le 12 décembre 1980, Apple entra en bourse. Jusqu’alors, seuls des employés d'Apple possédaient des parts de l'entreprise. En quelques minutes, les 4,6 millions d'actions furent vendues à 22 dollars l'unité, augmentant instantanément de 100 millions de dollars le capital d'Apple. Du même coup, des dizaines d'employés chez Apple se retrouvèrent millionnaires.

    En 1981 Mike Markkula prit le poste de PDG d'Apple. Il licencia Steve Jobs de l'équipe Lisa, lui reprochant de mal gérer l'équipe (le projet prenait alors beaucoup de retard). Jobs se rabattit alors sur le projet Macintosh. Le Lisa sortit finalement début 1983, et devint le premier ordinateur personnel utilisant une interface graphique et une souris. Malgré son caractère révolutionnaire, le Lisa se vendit très mal, principalement à cause de son prix très élevé : 10 000 $.

    Alors qu'Apple subissait les échecs de l'Apple III et du Lisa, Mike Markkula démissionna de la direction d'Apple en 1983. Le poste de PDG fut proposé à John Sculley, alors président de Pepsi. Il refusa d'abord le poste ; pour le convaincre Steve Jobs lui posa cette question : « Préférez-vous passer le reste de votre vie à vendre de l'eau sucrée ou avoir une chance de changer le monde ? ». John Sculley accepta finalement et devint le troisième PDG d'Apple.

 

Le Projet Macintosh :

    Le projet Macintosh naquit début 1979 avec Jef Raskin, qui envisagea un ordinateur facile à utiliser et peu cher pour le grand public. Ses idées furent répertoriées dans Le Livre du Macintosh.

    En décembre 1979, Jef Raskin fut autorisé à lancer le projet Macintosh et se mit en particulier à la recherche d’un ingénieur qui soit capable de réaliser un premier prototype. Bill Atkinson, un membre du projet Lisa, lui présenta Burrell Smith, un technicien qui venait d’être recruté la même année. Selon certaines sources, Bill Atkinson aurait dit à Jef Raskin : « Jef, voici Burrell. Il est le gars qui va réaliser le Macintosh pour toi. »

    Jef Raskin demanda à Burrel Smith de réaliser un ordinateur qui puisse être commercialisé à 500 $. Son premier prototype embarquait 64 Ko de mémoire, utilisait le peu puissant microprocesseur 6809E de Motorola, et avait un affichage de 256 par 256 pixels en noir et blanc. C’est alors que Bud Tribble, un programmeur sur le Macintosh, eut l’idée d’adapter les programmes graphiques du Lisa pour les faire tourner sur le Macintosh. Il demanda aussi s’il était possible d’intégrer le processeur Motorola 68000 du Lisa dans le Macintosh tout en maintenant un faible coût de production. Dès décembre 1980, Burrell Smith mit au point une carte qui embarquait non seulement un processeur 68000, mais qui de plus le faisait tourner à une fréquence de 8 MHz au lieu de 5 MHz. Ce deuxième prototype avait aussi un affichage de 384 par 256 pixels. Cette machine utilisait moins de contrôleurs mémoire que le Lisa, ce qui la rendait bien moins chère à fabriquer.

    Le concept innovant du Macintosh attira l’attention de Steve Jobs, qui quitta le projet Lisa pour se concentrer avec son équipe sur le projet Macintosh. En janvier 1981, il prit la direction du projet, forçant Jef Raskin à le quitter.

    Steve Jobs avait visité les locaux de développement de Xerox PARC en décembre 1979, soit trois mois avant le lancement des projets Lisa et Macintosh. Ayant appris que Xerox développait une technologie d’interface graphique, il avait négocié cette visite en échange de stock option Apple. Il est indéniable que cette visite influença grandement Steve Jobs pour le développement du Lisa et du Macintosh.


L'Evolution des Mac :

L'aboutissement du projet : La commercialisation des premiers Macs

    Le Macintosh fut finalement lancé le 24 janvier 1984, avec la célèbre publicité 1984 diffusée lors de la mi-temps du Super Bowl (championnat mondial de football américain). Réalisée par Ridley Scott, cette publicité décrivait un monde orwellien enchaîné par la technologie IBM et libéré par l’arrivée d’une nouvelle machine : le Macintosh. Élément de suspense : le produit n’y était pas montré !

    Macintosh 128KCommercialisé à un prix de 2 495 $, le Macintosh avait 128 Ko de mémoire (d’où le nom Macintosh 128K) et tournait sur un nouveau système d’exploitation, Mac OS (une grande partie était enregistrée en ROM) et un lecteur de disquette 3,5 pouces. Apple prit soin de préciser que ces 128 Ko de RAM étaient épaulés par 64 Ko de ROM contenant les bibliothèques indispensables à son fonctionnement, ce qui en faisait « une machine à 196 Ko ». Lors de sa présentation, Steve Jobs disposait d’un prototype du futur Macintosh 512k mais qu’il présenta comme le Macintosh 128k.

    Il reçut un accueil enthousiaste, mais sa mémoire limitée et son absence initiale de disque dur limitèrent son implantation. La machine n’étant utilisable qu’à travers son interface graphique, tous les programmes devaient être complètement repensés, et les outils de développement étaient pratiquement absents. Cela rebuta plusieurs développeurs de logiciels, mais pas Microsoft, qui développa Word, un traitement de texte WYSIWYG, ainsi qu’un nouveau tableur, Excel, qui tirait parti des polices typographiques. La première version alpha de Windows naquit sur un prototype du Macintosh offert gracieusement par Steve Jobs à Bill Gates, lequel aurait dit, en le voyant « De toutes les machines que j'ai vues, le Macintosh est le seul qui dégage une certaine originalité », s’attirant ainsi (temporairement) les faveurs des fans de la Pomme.

    Vers la fin de l’année 1984, les ventes chutèrent : la faible évolutivité de la machine (pour brancher un disque dur externe notamment, mais surtout par sa faible quantité de mémoire) avait eu un écho dans la presse, y compris non-informatique. 128 Ko de mémoire paraissaient énormes lors de la disponibilité du Mac en mars 1984, mais la technologie (y compris pour les IBM PC) avait rapidement fait augmenter les standards.

    Apple lança alors le Macintosh 512K, une évolution du Macintosh original avec 512 Ko de mémoire.
 

Mon approche perso des Mac : Les Familles de Macs que j'ai utilisés ;-)
 

Les Mac Classic

La famille Macintosh Classic correspond aux premiers modèles de Macintosh, sortis entre 1984 et début 1989, caractérisés par leur format monobloc (à écran intégré, 9" noir et blanc pour la plupart). Les modèles Classic, Classic II, Color Classic et Color Classic II furent commercialisés plus tard (à partir de fin 1990) mais reprenaient le même boîtier que les premiers Macintosh (légèrement restylés et dotés d'un écran couleur pour les Classic Color) et étaient vendus moins cher.

Le Mac 128Ko

Le Macintosh 128K est lancé en 1984. Il a été renommé Macintosh 128K (pour 128 Ko de mémoire) pour le distinguer du Macintosh 512K. Il était très peu évolutif, car il n'avait que des ports pour brancher la souris, une imprimante, un modem, le haut-parleur monophonique et un second lecteur de disquette externe. Tous ces ports étaient propriétaires et différents les uns des autres. Il possédait un lecteur de disquettes 400 Ko 3,5" et n'avait pas d'espace de stockage interne, car à l'époque une disquette était suffisante pour contenir le système d'exploitation, les applications et les documents crées par les applications.

D'un conception tout-en-un, le Macintosh 128 K avait un écran 9" en noir et blanc (1 bit) de 512 par 342 pixels. Il n'avait pas de ventilateur pour le refroidir car Steve Jobs pensait que le bruit du ventilateur gênerait ceux qui l'utiliseraient et diminuerait leur productivité. Ce manque, qui persista jusqu'au Macintosh SE, fut la cause de beaucoup de pannes de composant sur les quatre premiers modèles de Macintosh.

Il était fourni avec trois applications révolutionnaires tirant partie de l'interface graphique : MacPaint, MacWrite et MacDraw. Je me souviens avoir passé des heures et des heures sur ces logiciels.

Le Mac 512Ko

Le Macintosh 512K était le deuxième modèle de Macintosh d'Apple après le Macintosh original. Il était similaire au précédent, mais différait par une mémoire quadruplée (qui passe de 128 Ko à 512 Ko). Cette énorme quantité de mémoire pour l'époque lui a valu le surnom de Fat Mac. Cette avancée était si significative que des possesseurs du premier Macintosh ont modifié celui-ci pour pouvoir y mettre 512 Ko, voire 4 Mo de mémoire vive.

Lancé en septembre 1984, le Macintosh 512K fut remplacé par le Macintosh 512Ke en avril 1986.

Le Mac 512Ke

Successeur du Macintosh 512K, le Macintosh 512K enhanced (ou Macintosh 512Ke) d'Apple était fut lancé le 14 avril 1986. Il était une version allégée du Macintosh Plus. Contrairement à celui-ci, il ne possédait que 512 Ko de mémoire vive et n'avait pas de port SCSI. Il possédait un lecteur de disquette 3,5" de 800 Ko au lieu de 400 Ko pour le Macintosh 512K.

Il fut aussi vendu sur le marché de l'éducation sous le nom de Macintosh ED.

Le Mac Plus

Annoncé en janvier 1986, le Macintosh Plus est une évolution des premiers Macintosh (128K,512K). En effet, contrairement à ceux-ci, il était très évolutif. Il était le premier ordinateur personnel à intégrer un port SCSI, qui lui permettait de connecter divers périphériques externes : disque dur, lecteur CD-ROM, imprimante, second écran, etc. Il possédait en outre quatre connecteurs mémoire de type SIMM pour étendre sa mémoire jusqu'à 4 Mo (1 Mo en standard). Sa mémoire ROM a été doublée par rapport aux précédents Macintosh. Le nouveau système d'exploitation fourni (Système 1) permettait le support du SCSI et du système de fichier HFS (Hierarchical File System, dont une évolution est encore utilisée sur les Mac actuels). Néanmoins, il ne possédait toujours pas de ventilateur et souffrait donc du même problème de fragilité que ses prédécesseurs.

Les applications MacWrite, MacPaint et HyperCard étaient fournis en standard, mais d'autres applications étaient aussi disponibles: MacDraw, Microsoft Word, Excel, et PowerPoint, ainsi que PageMaker d'Aldus.

Les premiers modèles avaient un boîtier beige alors que à partir de 1987 il furent vendus dans un boîtier platinium. Bien qu'il ait été rendu obsolète dès mars 1987 par les nouveaux Macintosh (Macintosh SE et Macintosh II), il fut commercialisé jusqu'à fin 1990 comme machine d'entrée de gamme. Sa production cessa à la sortie des Macintosh Classic.

Le Mac SE

Le Macintosh SE a été lancé par Apple en même temps que le Macintosh II le 2 mars 1987. Il avait un nouveau boîtier platinium au lieu du boîtier beige des précédents Macintosh. Il innovait en étant le premier Macintosh à intégrer un espace pour un disque dur interne ainsi qu'un slot d'extension interne (d'où le nom SE, pour System Expansion). Il intégrait aussi deux ports ADB (Apple Desktop Bus) pour brancher la souris et le clavier. Lorsque le Macintosh SE/30 fut commercialisé début 1989, Apple proposa une carte mère de SE/30 comme extension optionnelle aux possesseurs de Macintosh SE.
Il fut remplacé en août 1989 par le Macintosh SE FDHD, qui intégrait en standard un disque dur interne de 40 Mo ainsi qu'un lecteur de disquette 1,44 Mo.

Le Mac SE FDHD

Le Macintosh SE FDHD était identique au Macintosh SE qu'il remplaçait, à part qu'il intégrait un disque dur et un lecteur de disquette « Superdrive » de 1,44 Mo au lieu du lecteur 800 ko. Le lecteur SuperDrive qu'innovait le SE FDHD devint le standard pour tous les PC et Macintosh de la décennie suivante. Le prix resta le même.

Le Mac SE/30

Le Macintosh SE/30 fut l'ordinateur le plus rapide de la première génération de Macintosh au design tout-en-un. Il embarquait un processeur Motorola 68030 (Apple signalait habituellement les modèles à base de 68030 en rajoutant « x » au nom, mais le suffixe « /30 » fut plutôt choisi). Il avait une fente « PDS » plutôt que ceux NuBus des IIx.
Il abandonnait par rapport au Macintosh SE le second lecteur de disquette pour embarquer à la place un disque dur interne. En octobre 1991 le Macintosh SE/30 fut remplacé dans la gamme par le Macintosh Classic II mais avec un bus deux fois moindre.

Le Mac Classic

Le Macintosh Classic était plus ou moins une réédition du Macintosh Plus, pour répondre à la demande de Macintosh tout-en-un à prix abordable. Evolution du Macintosh SE de 1987, il reçoit une carte-mère plus compacte et dépourvue du connecteur PDS. Il possédait une vaste mémoire ROM de 512 Kio, un lecteur de disquette « SuperDrive » et un disque dur optionnel. Proposé à 999 $, soit dix fois moins que le Macintosh IIfx lancé à la même époque, il était très abordable mais extrêmement lent avec son processeur Motorola 68000 à 8 MHz (contre un 68030 à 40 MHz pour le Macintosh IIfx). Le modèle avec disque dur coûtait 1499 $.

Sa spécificité était sa possibilité de démarrer sur un disque ROM en appuyant sur les touches command-option-x-o au démarrage.

Le Mac Classic II

Le Macintosh Classic II remplaça le Macintosh SE/30 dans la gamme grand public Apple. Il était tout ce que le Macintosh Classic aurait dû être : il intégrait notamment un processeur plus puissant (un Motorola 68030 à 16 MHz), un disque dur en standard, un microphone et un modem/fax. Il était néanmoins moins puissant que son prédécesseur avec un bus système à 16 bit contre 32 bit pour le Macintosh SE/30, et il était bien moins évolutif. Ce fut le dernier Macintosh compact à écran en noir et blanc. Il fut aussi vendu sous le nom de Performa 200 entre septembre 1992 et octobre 1993.

Mac Color Classic

Le Macintosh Color II fut le premier Macintosh tout-en-un à écran couleur. Vendu à moins de 1400 $, il permit de permettre l'accès de la couleur au grand public. Il avait aussi un nouveau boîtier restylé. À part ceci, il était identique au Classic II et embarquait le peu puissant processeur Motorola 68030 à 16 MHz.

Il fut commercialisé pour le grand public sous le nom de Macintosh Performa 250.

Mac Color Classic II

Le Color Classic II était une grosse évolution du Color Classic : son processeur tournait à une vitesse d'horloge deux fois plus importante (33 MHz contre 16 MHz), même s'il gardait un Motorola 68030, moins cher que les 68040. De plus, son bus de données fonctionnait en 32 bit (contre 16 bit pour le Color Classic) et il utilisait une mémoire plus rapide. Cela le rendait au final environ deux fois et demi plus rapide que son prédécesseur, pour un prix identique. Ce fut le dernier Macintosh tout-en-un avec écran 10".

Il fut d'abord commercialisé au Canada, puis ensuite en Europe et en Asie. Il ne fut vendu sur la marché des États-Unis que sous le nom de Performa 275, dont la seule différence avec le Color Classic II était l'offre logicielle fournie. Le Performa 275 sera aussi commercialisé dans le reste du monde. Actuellement, le Color Classic II est particulièrement rare sur le marché de l'occasion.

Les Mac II

Les Macintosh II constituent la seconde génération de Macintosh, commercialisés entre 1987 et 1993. Ils sont dotés de processeurs Motorola 68020 ou 68030, plus puissants que les 68000 des premiers Macintosh. Contrairement à ceux-ci, ils sont dans des boîtiers au format bureau (et non plus tout-en-un), ce qui les rend bien plus évolutif. Haut de gamme à leur lancement, ils furent relégués en milieu de gamme lors de la sortie des Macintosh Quadra (fin 1991) dotés comme leur nom l'indique de processeurs 68040.

Le Mac II

Introduit en mars 1987, le Macintosh II était le premier ordinateur de la deuxième génération de Macintosh. Il était le premier Macintosh modulaire : il n'était pas d'un design tout-en-un, mais dans un boîtier sans écran intégré. Cela permettait de lui adjoindre divers écrans. Le Macintosh II Fut Le Premier Macintosh a Supporter l'affichage Couleur.

Plus puissant que ses prédécesseurs, il intégrait le tout nouveau processeur Motorola 68020 à 16 MHz (contre 8 MHz pour le 68000). Il embarquait en outre une mémoire cache de niveau 1.

Il était aussi le Macintosh le plus évolutif : il possédait 8 slots d'extension mémoire permettant d'étendre la Mémoire vive à 20 Mio, et 6 slots NuBus pouvant accueillir de nombreuses cartes d'extensions de plusieurs constructeurs (dont au moins un devait accueillir la carte graphique, le Macintosh II n'en possédant pas en standard). Certaines cartes graphiques disponibles permettaient même un affichage en millions de couleurs. Un second lecteur de disquette ou un disque dur étaient disponibles en option.

Le Mac IIx

Le Macintosh IIx a été lancé en septembre 1988 par Apple. Haut de la gamme Macintosh, il est une évolution du Macintosh II, dont il reprend le boîtier et l'évolutivité (avec 6 slots NuBus et 8 emplacements mémoire notamment). Il était le premier Macintosh à embarquer un processeur Motorola 68030. Il fut commercialisé à 7769 $. Le troisième et dernier Macintosh à reprendre le même boîtier sera le Macintosh IIfx.

Le Mac IIcx

Lancé par Apple plus d'un an après le Macintosh IIx, le Macintosh IIcx différait principalement de celui-ci par son silence de fonctionnement (en partie dû à son ventilateur plus silencieux). Il était dans un boîtier plus compact que celui des Macintosh II et IIx; c'était de plus l'un des seul Macintosh à pouvoir se positionner aussi bien en position verticale que horizontale. En contrepartie il ne possédait que 3 slots NuBus au lieu de 6.

Le Mac IIci

Le Macintosh IIci est une évolution du Macintosh IIcx, dont il partage le même boîtier compact. Il était le premier Macintosh à intégrer une mémoire ROM 32 bit clean, une mémoire cache de niveau 2 (optionnelle) et le premier Macintosh au format tour à avoir une carte vidéo intégrée. Celle-ci gérait la couleur en pouvait atteindre une résolution de 640 par 480 pixels. Son processeur Motorola 68030 atteignait en outre la fréquence d'horloge de 25 MHz, contre 16 MHz pour les précédents Macintosh.

Le Mac IIfx

Le Macintosh IIfx était le Macintosh le plus rapide à son époque. Il reprenait le boîtier du Macintosh IIx mais était bien plus puissant : son processeur Motorola 68030 atteignait la fréquence de 40 MHz et il possédait une mémoire cache de niveau 2. Il utilisait un nouveau type de mémoire vive de type SIMM 64 broches. En plus d'un coprocesseur Motorola 68882, il intégrait deux puces MOS Technology 6502 uniquement destinées à gérer les entrées/sorties (dont une pour le son). Il était vendu entre 9000 $ et 12000 $ selon la configuration.

Il fut le plus puissant Macintosh à base de 68030, et ne fut remplacé dans le haut de la gamme qu'en octobre 1991 par la série des Macintosh Quadra à base de processeur 68040.

Le Mac IIsi

Le Macintosh IIsi était dans un boîtier compact. C'était une version allégée du Macintosh IIci, ce qui le plaçait dans le milieu de la gamme Apple avec un prix de 2999 $ hors options. Son processeur tournait à 20 MHz au lieu de 25 MHz, afin qu'il ne « cannibalise » pas les ventes du Macintosh IIci. Il avait un coprocesseur optionnel Motorola 68882. Il intégrait en standard un disque dur de 40 ou 80 Mo, ainsi que des ports SCSI, ADB et entrée/sortie audio. Pour baisser les coût, la mémoire vidéo était partagée avec la mémoire principale, ce qui ralentissait considérablement l'affichage. Neanmoins, comme le Macintosh IIci, il supportait l'affichage en couleur (jusqu'à 640 x 480) ou sur plusieurs écrans.

Le Mac IIvi

Destiné au milieu de gamme, le Macintosh IIvi fut lancé en même temps que le Macintosh IIvx. Tous deux avaient un nouveau boîtier (en métal, une première pour un Macintosh) et étaient les premiers Macintosh à pouvoir intégrer un lecteur de CD-ROM interne (en option sur le IIvi). Malgré son caractère innovant, il souffrait d'un processeur trop peu puissant pour une machine de ce prix et pour cette époque. Le IIvi ne fut commercialisé que pendant 4 mois, et uniquement hors des États-Unis. Il fut plus tard commercialisé pour le grand public sous le nom de Performa 600 ou Performa 600CD, avec un processeur plus puissant cadencé à 32 MHz au lieu de 16 MHz.

Le Mac IIvx

Destiné au milieu de gamme, le Macintosh IIvx fut lancé en même temps que le Macintosh IIvi. Tous deux avaient un nouveau boîtier (en métal, une première pour un Macintosh) et étaient les premiers Macintosh à pouvoir intégrer un lecteur de CD-ROM interne. Il était similaire au IIvi, à part un processeur plus puissant et un FPU et le lecteur de CD-ROM en standard. Malgré son caractère innovant, le IIvx souffrait d'une trop grande lenteur pour une machine de ce prix et pour cette époque, principalement due à son bus système cadencé à seulement 16 MHz.

Ensuite vinrent les portables, les LC, les Centris/Quadra, PowerBook, Performa, WGS, TV, et enfin arrivèrent les Power Macs. Les derniers que j'ai utilisé. Je ne vais pas détailler tous les modèles de PowerMac car ils étaient nombreux.. Donc je ne vais parler que de celui sur lequel j'ai travaillé :

Le PowerMac G3 Desktop

Le Power Macintosh G3 Desktop fut lancé en novembre 1997 accompagné des modèles Minitour. Comme sont nom l'indique, il se présente sous la forme d'un boîtier compact, identique à celui des Power Macintosh série 7000. Grâce au nouveau processeur G3, même le modèle le moins puissant (cadencé à 233 MHz) surclassait l'élite de la gamme Macintosh de bureau jusqu'alors, le Power Macintosh 9600 à 300 MHz, pour un prix largement inférieur. Cette rapidité était en partie due à la nouvelle mémoire cache de type Backside cadencée à la moitié de la fréquence du processeur, contre 40 ou 50 MHz pour les anciens Power Mac. Il utilisait aussi de la mémoire SDRAM bien plus rapide, mais utilisait un disque dur à la norme IDE, moins rapide que les SCSI équipant les anciens Power Mac des séries 7000, 800 et 9000.

Deux modèles étaient disponibles au début : un à 233 MHz et un à 266 MHz. Un troisième modèle à 300 MHz et doté de plus de mémoire cache et de disque dur apparu en août 1998.